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Appel à communicationsDate limite de réponse à l'AAC repoussée au 4 février 2022
Anthropologie et Covid-19 États, expériences et incertitudes en temps de pandémie
15, 16, 17 juin 2022 à Marseille (France) Début juin à Dakar (Sénégal) ; Lausanne (Suisse) ; Montréal (Canada) ; Ouagadougou (Burkina Faso)
L’association AMADES (Anthropologie Médicale Appliquée au Développement et à la Santé), associée à ses partenaires institutionnels et scientifiques, organise un colloque international francophone multisites, intitulé « Anthropologie et Covid-19. États, expériences et incertitudes en temps de pandémie ». Ce colloque vise à questionner la recherche en anthropologie sur la crise sanitaire provoquée par la pandémie à SARS-CoV-2 et la manière dont cette nouvelle pandémie vient renouveler les objets et les méthodes de la discipline.
Argumentaire Dans les situations épidémiques, les anthropologues ont souvent joué un rôle important pour observer et décrire le quotidien en transformation. Ils ont aussi été actifs dans l’urgence des situations, comme c’est le cas depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19 (Carillon et al., 2021 ; Keck, 2020a ; Kra et al., 2020). Ils interviennent pour tenter de faire reculer les peurs au sein des communautés, produire des savoirs utiles pour faciliter et adapter les réponses en étudiant en temps réel l’impact sociétal des crises sanitaires (Anthropologie & Santé, 2021 ; Desclaux & Anoko, 2017 ; Vidal & Kuaban, 2011 ; Bureau, 2010 ; Craddock & Giles-Vernick, 2010). Cependant, dans ce nouveau contexte pandémique, l’ensemble de la vie en société, de l’intime au politique, connaît un ébranlement inédit. Pour comprendre et analyser « sur le vif » cette crise sanitaire, on peut s’appuyer sur des travaux anthropologiques antérieurs. En effet, les liens entre l’anthropologie et le champ des maladies infectieuses sont anciens et débordent l’intérêt pour les grandes crises épidémiques de la fin du 20ème siècle (Marchal, 1978 ; Jaffré & Olivier de Sardan, 1995 ; Bonnet & Jaffré, 2003). L’épidémie du sida semble néanmoins avoir joué un rôle de catalyseur, opérant un rapprochement sans précédent entre les sciences de la vie, les professionnel∙les de santé, les malades et les chercheur∙es en anthropologie, fondé sur une volonté commune de trouver des solutions aux enjeux concrets de l’épidémie (Mulot, 2020 ; Héritier, 2013 ; Desclaux & Raynaut, 1997 ; Musso, 2001, 1997 ;Vidal, 1994). Dans les épidémies de fièvre hémorragique à virus Ebola qui ont eu lieu en Afrique centrale et plus récemment en Afrique de l’Ouest, la discipline a également investi pleinement la question, notamment pour comprendre les représentations de la contagiosité, le rapport à la mort et les reconfigurations des rites funéraires en contexte d’épidémie (Epelboin, 2009; Gomez-Teresio & Le Marcis, 2017 ; Moulin, 2015). Les émergences de zoonoses, et notamment celles relatives à de nouveaux virus respiratoires, ont également été des lieux privilégiés pour l’analyse anthropologique de nos relations avec les espèces animales, que celles-ci favorisent ces émergences infectieuses ou, au contraire, qu’elles visent à les prévenir si ce n’est à s’y préparer à partir de nouvelles formes de coopérations entre humains et animaux (Keck & Morvan, 2021 ; Keck 2020b). Ces recherches constituent en outre des voies fécondes par lesquelles saisir les transformations, historiques et contemporaines, des politiques de santé publique (Moulin & De Facci, 2021 ; Bourrier, 2019 ;Collier et al., 2004). Progressivement, des dispositifs de financement entièrement dédiés aux sciences sociales ont été instaurés dans le contexte de certaines pathologies (VIH/sida, hépatites virales, Ebola, cancer). L’anthropologie a gagné en légitimité sur le grand échiquier de la recherche médicale et des politiques de santé. Qu’en est-il avec la pandémie de Covid-19 ? Quels rapprochements cette nouvelle pandémie suscite-t-elle entre les pouvoirs publics, les professionnel∙les de santé et les chercheur∙es en anthropologie ? En France, l’anthropologie a été représentée dès le premier Conseil scientifique Covid-19, institué le 11 mars 2020 par le Ministre de la Santé pour éclairer la décision publique dans la gestion de la crise. Des appels à projets ANR « flash » et « recherche-action » ont été ouverts, intégrant un volet sciences humaines et sociales (Gaille & Terral, 2020). Parallèlement à ces réponses institutionnelles, et plus prosaïquement, il convient d’interroger comment les recherches anthropologiques sont déployées « sur le terrain », sur la base de quels dialogues et de quelles collaborations. Quels sont les apports et les limites de la discipline dans la compréhension de cette situation et des enjeux éthiques qui en émergent ?
Dans le sillage des travaux en anthropologie de la santé, une attention particulière pourra être accordée à l’étude des conduites sociales et des catégories émiques (Olivier de Sardan, 1998) auxquelles elles s’articulent, aux rapports de ces pratiques à l’égard des risques de santé et des discours et mesures de prévention, aux processus de réception, d’appropriation et d’acceptation des mesures de prévention, aux pratiques d’acteurs déployées dans le cadre des relations de soins, aux dimensions sensibles de ces expériences et aux catégories socio-affectives (Jaffré, 2006) qui participent à la construction des conduites sociales, par exemple. En outre, un intérêt particulier sera porté aux communications proposant un regard réflexif sur les pratiques d’enquête en situation de pandémie, sur les enjeux et défis auxquels a fait face l’anthropologie, et plus largement les sciences sociales durant cette crise, et sur la place de ces dernières dans l’analyse de l’épidémie et la production d’éléments de réponses aux problématiques sociales et sanitaires posées par cette crise.
Les travaux présentés durant ce colloque pourront néanmoins traiter d’un ensemble important de thématiques, parmi lesquelles celles relatives aux expériences et aux formes de la maladie, du point de vue des soigné∙e∙s comme des soignant∙e∙s, et recouvrant par exemple les questions liées aux formes asymptomatiques, sévères, bénignes ou longues de la maladie ; celles relatives aux inégalités sociales et territoriales de santé ainsi qu’aux inégalités d’âge et de genre ; celles traitant des conséquences de la pandémie sur les systèmes et les politiques de santé ainsi que sur les pratiques des professionnel∙les du soin ; celles portant sur les mesures de santé publique, à différentes échelles, et notamment sur leurs transformations ou sur leurs effets et leurs réceptions sur les populations ; celles en lien avec la diffusion des informations et les formes de mobilisations autour des débats et controverses, scientifiques et médicales, par exemple ; ou encore celles portant sur les relations entre santé environnementale et crises épidémiques.
Ces thématiques, non exhaustives, sont développées plus en détails au sein des axes ci-dessous. Axes thématiques Les propositions de communication pourront s’inscrire dans l’un des axes suivants. Axe 1 – La souffrance : formes « covidiennes » de la maladie et de la mort Une des raisons d’être de l’anthropologie médicale réside dans la proximité du chercheur∙e avec les personnes atteintes par la maladie, recueillant l’expérience corporelle, mentale et sociale, qui correspond parfois à une détresse. La pandémie a créé des situations multiples de détresse, imputables pour partie aux insuffisances locales des systèmes de santé et pour partie aux incertitudes et limites des connaissances et capacités d’action au niveau global. Dans son rôle de documentation de ce qui, au cours d’une épidémie, peut se dérouler trop rapidement ou de manière trop éparpillée pour que les personnes atteintes puissent le saisir, l’ethnographie peut apporter des témoignages et analyses qui nourriront une mémoire collective, des recommandations, éventuellement des plaintes ou un plaidoyer. Le Covid-19 produit une gamme très variée de symptômes et de vécus de la maladie (illness) : absence totale de perception d’une séroconversion, expérience d’un coma sous assistance respiratoire, vécu d’une maladie chronique avec des symptômes non identifiés, fin de vie dans l’isolement total. L’expérience des proches est marquée, selon ce que les médias laissent transparaître, par la difficulté de vivre les séparations physiques imposées par la biosécurité, la douleur et l’anomie produits par l’impossibilité de communiquer au stade de la « réanimation », antichambre de la mort pour nombre de malades. En amont, les itinéraires de diagnostic et de soins sont marqués par des errements – pertes de chance imposées par les institutions ou à l’inverse choix, de personnes déniant le risque. La confrontation et la comparaison de ces formes de vécu dans des contextes sociopolitiques, économiques et culturels différents permettra de poser les bases d’une « expérience comparée du Covid » vécue par les malades et les proches. Axe 2 - Les écosystèmes informationnels et les rapports entre global et local Cet axe accueillera des propositions de communications autour des écosystèmes informationnels qui comprennent différents angles d’analyse sur les interprétations du mal et de la mort, des théories complotistes et des discours étiologiques. Cet axe pourra également traiter de problématiques sur l’information sanitaire articulant une grande diversité de savoirs autour du Covid-19, sur la circulation des (dés)informations autour de savoirs scientifiques et de connaissances alternatives en santé. Les propositions pourront questionner les nouvelles sphères d’acteur∙trices relayant les connaissances, désormais multipliées dans l’espace public, ainsi que les récits émiques d’incertitude et de nouveaux rapports à la connaissance face aux « évidences », et les discours fabriqués - au sujet des traitements, des vaccins, du port du masque, des chiffres clés de l’épidémie, etc. – dans une ère de « post-vérité ». Enfin, cet axe pourra discuter des nouvelles catégories linguistiques et sémantiques qui émergent depuis le début de la pandémie : usages et compréhensions de termes apparus dans le langage commun (COVID-19, cluster, variant, confinement, cas contacts, infox, distanciation sociale…). Axe 3 – Genre, âge et inégalités sociales Cet axe a pour vocation de réunir des chercheur∙es en anthropologie engagé∙es dans une réflexion autour de problématiques telles que le genre, l’âge, la santé durant l’épidémie de Covid. Il s’agira plus particulièrement d’interroger, du point de vue des acteurs et actrices, les inégalités auxquelles ils/elles ont dû faire face et se confrontent toujours, leur expérience du (re)confinement et au-delà des conditions sanitaires et sociales qu'ils∙elles se sont, et qui leur ont été, imposées depuis le début de l’année 2020. On pourra également s’interroger sur les politiques publiques, familiales, de santé, de genre et de territoire, qui ont pu impacter ces inégalités et inversement, dans les Nords comme dans les Suds ; questionner les catégories sociales dans le traitement de la maladie, comme les « cas contacts », les « cas index », les « personnes les plus fragiles », les « personnes présentant des comorbidités », les soignés, les vaccinés, les immunisés… Envisager des perspectives d’amélioration ou rendre compte d’actions déjà mises en œuvre pour réduire ces inégalités sociales exacerbées par la pandémie pourra également faire l’objet de communications retenues pour cet axe. Axe 4 – De l’individu au système de santé globale : acteurs et pratiques à l’épreuve de la crise La crise associée à l’épidémie de Covid a révélé les failles dans la préparation des États et des systèmes de santé à une épidémie de cette ampleur. Mais au-delà de l’analyse de ces failles, sans aucun doute cruciale, cette épidémie nous interroge sur la façon dont y ont fait face les individus et les acteurs comme les professionnel∙les de santé et sur les transformations engendrées par cet évènement. Comment cette crise vient reconfigurer les pratiques et les subjectivités face au risque infectieux, et dans le travail de soin ? Comment les acteurs et actrices de santé composent avec les incertitudes qui entourent cette crise, quant à l’organisation technique et matérielle des soins et de la prévention du risque infectieux ? Quels enjeux, dilemmes et ajustements éthiques ont émergé de ces situations de soin ? Les propositions attendues pourront porter sur les pratiques de soin et de traitement, les enjeux sociaux sous-jacents, mais aussi plus largement sur le rapport de l’individu aux systèmes de santé, entre localisation et mondialisation ; sur l’articulation entre système social, système de soin et système de sens ; ou encore sur les jeux d’acteurs dans les mondes de santé publique : institutions/citoyens/associations de patients experts, par exemple. Axe 5 – Pour une anthropologie écologique des maladies émergentes Les activités humaines fragilisent, sans conteste, les socio-écosystèmes et engendrent des épidémies. Compte tenu du risque zoonotique afférent, les relations entre humains et faune sauvage mais aussi entre humains et élevage industriel, connaissent un regain d’attention depuis la pandémie de Covid (consommation et marché de viande sauvage, visons et marché de la fourrure, impacts sur les pratiques de consommation et les économies locales, mais aussi sur les usages et les représentations des écosystèmes). Le rapport symbolique à la nature et les relations inter-espèces sont réexaminées. L’approche « Une Santé - One Health » (la santé des humains, des animaux et des écosystèmes) qui a connu un premier élan dans les années 2000 face à la montée des zoonoses émergentes a pris une nouvelle ampleur dans les politiques de santé. Les propositions visent à faire état des nouvelles recherches en anthropologie, portant sur l’intrication des enjeux sanitaires et environnementaux, et plus largement sur les liens entre mondialisation, capitalisme et relations inter-espèces qui mettent en cause la destruction des écosystèmes et la santé planétaire. Axe 6 – Défis pour la recherche en anthropologie La pandémie et les mesures sanitaires conditionnent les enquêtes de terrain et, plus largement, les protocoles scientifiques. Cet axe veut questionner les modalités d’enquête et les méthodes innovantes pour enquêter en contexte de pandémie auprès des populations. Il rendra compte des manières de faire la recherche en revenant sur les échelles d’analyse, les territoires observés, les méthodologies déployées, les absences de données, les sources écrites complémentaires, les enquêtes à distance, les questionnaires en ligne, les récits de confinement, les outils numériques, la « e-recherche »… Pourront également être abordées des questions éthiques telles que : comment enquêter à l’hôpital ou en EHPAD quand on est pris entre des normes contradictoires qui rendent difficile l’approche empathique des malades ? Qu’est-ce que la “juste distance” par rapport à un terrain à risque ? Alors que l’immédiateté joue un rôle prépondérant dans la mise en place de la recherche en temps de crise, le rythme semble se ralentir dans la mise en œuvre des projets, dans l’opérationnalité des enquêtes de terrain, confrontées à des contraintes administratives, financières, logistiques et sanitaires, au défi méthodologique d’organiser des méthodes liées à l’incertitude et la récurrence. Ce contexte de recherche en temps de crise mobilise côte à côte de nombreuses disciplines scientifiques, comme en témoigne notamment le conseil scientifique au sein duquel se côtoient la virologie, l’infectiologie, l’anthropologie, la sociologie, l’épidémiologie, l’immunologie, la modélisation. En dehors de cette instance singulière, quelles sont et ont été les formes d’interdisciplinarité mises en œuvre ?
Organisation du colloque multisites AMADES International et multisites, le colloque est programmé en présentiel à Marseille (France) du 15 au 17 juin 2022. Les antennes de Ouagadougou (Burkina Faso), Lausanne (Suisse), Dakar (Sénégal) et Montréal (Canada) organisent chacune un événement parallèle début juin sur leur site ou en visio. Plus de précisions sur le fonctionnement des antennes seront apportées via le site de l’Amades : https://amades.hypotheses.org/ Ce colloque donne aux chercheur∙es la possibilité de présenter des travaux en cours ou finalisés, tant dans les pays dits du Nord que du Sud. Le colloque comprendra des séances plénières, des panels et des tables rondes. Une attention sera accordée aux communications issues de travaux anthropologiques, et plus largement aux recherches qualitatives reposant sur des enquêtes ethnographiques. Les présentations interdisciplinaires et interprofessionnelles à plusieurs voix (anthropologie, sociologie, sciences médicales, sciences de l’environnement, institutions, associations de patient∙e∙s...), chères à l’association AMADES, seront également les bienvenues Des approches comparatives mettant en évidence les travaux réalisés sur d’autres épidémies seront également appréciées. D’autres formes d’écriture de la recherche peuvent être proposées afin de rendre visible différentes traces d’enquête, sur et pendant la crise sanitaire. Des présentations visuelles telles que photographies, films documentaires, performances, etc. sont bienvenues. Des projets de publication sont prévus à l’issue du colloque.
Calendrier de l’appel à communications - Diffusion de l’appel à communications : 26 novembre 2021. - Dépôt des soumissions sur la plateforme de dépôt en ligne avant le 4 février 2022 minuit : https://colloque-amades.sciencesconf.org/. Le format attendu des propositions est de 2 500 à 3 500 signes maximum (espaces compris), comprenant un titre, l’objet de recherche, la problématique, la méthodologie, les principaux résultats, l’axe privilégié. Les propositions seront sélectionnées en fonction de leur qualité scientifique et de l’intérêt du matériau empirique mobilisé. - Sélection des communications et réponse aux auteur∙es au plus tard le 28 février 2022. - Dépôt des textes des communications sur le site SciencesConf.org au plus tard le 7 juin 2022. - Dates du colloque à Marseille : 15, 16, 17 juin 2022.
Bibliographie indicative Baxerres C., Dussy D. & Musso S.(dir.), Expériences et politiques des « crises » en santé humaine, animale et environnementale, numéro thématique de la revue Anthropologie & Santé, n°22, en ligne : https://journals.openedition.org/anthropologiesante/9308. Bonnet D. & Jaffré Y.(dir.), 2003, Les maladies de passage : transmissions, préventions et hygiènes en Afrique de l’Ouest, Paris, Karthala. Bourrier M., 2019, « Dans les coulisses de la gestion de l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest (2014-2016) : l’ère de l’« OMSF », Sciences sociales et santé, 37(2), p. 39-66. Bureau E., 2010, « La participation des patients dans les activités de lutte contre le sida au Cambodge », in Romeyer H. (dir.), La santé dans l'espace public, Rennes, Presses de l’EHESP, p. 175-185. Collier S. J., Lakoff A. & Rabinow P., 2005, « Biosecurity. Towards an anthropology of the contemporary », Anthropology Today, 20(5), p. 3-7. Desclaux A. & Anoko J., 2017, « L’anthropologie engagée dans la lutte contre Ebola (2014-2016) : approches, contributions et nouvelles questions », Santé Publique, 29(4), p. 477-485, en ligne : https://doi.org/10.3917/spub.174.0477. Epelboin A., 2009, « L’anthropologue dans la réponse aux épidémies : science, savoir-faire ou placebo ? », Bulletin Amades, n°78, en ligne : https://doi.org/10.4000/amades.1060. Gaille M. & Terral P.(dir.), 2020, Les sciences humaine et sociales face à la première vague de la pandémie de Covid-19 – Enjeux et formes de la recherche, en ligne : https://www.hs3pe-crises.fr/. Giles-Vernick T. & Craddock S. (dir.), 2010, Influenza and Public Health: Learning from Past Pandemics, London, Routledge. Héritier F., 2013, Sida, un défi anthropologique, Paris, Belles Lettres. Jaffré Y., 2006, « Les terrains d'une anthropologie comparative des sensibilités et des catégories affectives”, Face à face, n°9, en ligne : http://journals.openedition.org/faceaface/215. Jaffré Y. & Olivier de Sardan J-P., 1995, « Tijiri, la naissance sociale d’une maladie », Cahiers des sciences humaines, 31(4), p. 773-795. Keck F., 2020a, Les sentinelles des pandémies. Chasseurs de virus et observateurs d’oiseaux aux frontières de la Chine, Bruxelles, Zones Sensibles. Keck F., 2020b, Signaux d'alerte. Contagion virale, justice sociale, crises environnementales, Paris, Desclée de Brouwer. Kra F., Taverne B., Mininel F. Akindès F. et al., 2020, « L’anthropologie impliquée à l’hôpital en contexte d’épidémie de covid-19 pour accompagner les fins de vie et les décès hospitaliers », The Conversation, édition du 14 septembre 2020, en ligne : https://theconversation.com/lanthropologie-impliquee-a-lhopital-en-contexte-depidemie-de-covid-19-pour-accompagner-les-fins-de-vie-et-les-deces-hospitaliers-145815. Le Marcis F. & Gomez-Temesio V., 2017, « La mise en camp de la Guinée », L’Homme, 2(222), p. 57-90. Marchal J-Y., 1978, « L'onchocercose et les faits de peuplement dans le bassin des Volta », Journal des africanistes, 48 (2). p. 9-29. Moulin A-M., 2015, « L’anthropologie au défi de l’Ebola », Anthropologie & Santé, n° 15, en ligne : https://doi.org/10.4000/anthropologiesante.1954. Moulin A-M. & De Facci D., 2021, « Peut-on tirer des leçons de l’Histoire pour la crise du Covid-19 ? », Questions de Santé Publique, n° 41, p. 1-8. Mulot S., 2020, « Le sida aux frontières caribéennes de l’Europe. Souvenirs d’une épidémie dans des terres d’exception », Anthropologie & Santé, en ligne : https://doi.org/10.400/anthropologiesante.7608. Musso S., 2001, « Le mouvement associatif de lutte contre le sida », Transversal, n°6, p.13-16. Musso S., 1997, « Enquête : l’accès aux soins des étrangers atteints par le VIH en France », Journal du Sida, n°104, p. 34-36. Olivier de Sardan J-P., 1998, « Émique », L'Homme, 38(147), p. 151-166. Vidal L., 1994, « L'anthropologie, la recherche et l'intervention sur le sida : enjeux méthodologiques d'une rencontre », Bulletin de l'APAD, n°8, en ligne : https://journals.openedition.org/apad/. Vidal L. & Kuaban C. (dir.), 2011, Sida et tuberculose : la double peine ? Institutions, professionnels et sociétés face à la co-infection au Cameroun et au Sénégal, Louvain-La-Neuve, Acadmia-Bruylant. |
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